Beats for Planet:
La parole aux écoles
Célébrant son 3ème anniversaire, nous interviewons les écoles participantes à ce programme.
Beats for Planet fête ses trois ans. Au cours de cette période, Airscan et Belfius ont aidé 75 écoles en Belgique à cartographier et à améliorer la qualité de l’air, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’école.
Grâce à sa technologie de pointe et à son expertise, Airscan a guidé les directions d’école, les conseillers en prévention, les enseignants et les élèves vers une meilleure qualité de l’air, améliorant ainsi non seulement la santé des élèves mais aussi leurs performances à l’école.
Aujourd’hui, nous laissons la parole à quelques directeurs d’école :
- Peter Croughs de De Dolfijn
- Tin Nicasi de VBS De Ceder
- Joris Clemminck de VLOT !
- Flavie Hozay de l”Ecole Libre Henri Hennequin
Pourquoi avez-vous décidé de participer au projet ?
Peter: L’école étant située à proximité d’une zone industrielle, nous étions curieux de connaître l’impact de cette dernière sur l’air extérieur de notre cour de récréation. Nous avons également pensé qu’il serait intéressant d’avoir une vision claire de la qualité de l’air dans nos salles de classe et notre gymnase.
Joris: La pandémie du Covid nous a incités à surveiller la qualité de l’air dans chaque salle de classe et nous avons constaté que les résultats n’étaient pas bons. Le contrôle de la qualité de l’air s’est avéré plus difficile que nous le pensions. Airscan nous a donné l’occasion de travailler sur ce sujet de manière plus approfondie et structurée. Nous avons également trouvé que le fait que les élèves des options ayant beaucoup de sciences et/ou de mathématiques puissent travailler avec les résultats des tests constituait une valeur ajoutée absolue.
Tin: Nous étions très intéressés par une analyse de la qualité de l’air dans les salles de classe, mais nous ne disposons pas du budget nécessaire pour un tel projet. Grâce à Airscan et Belfius, nous avons pu le réaliser gratuitement.
De quelle manière le projet a-t-il eu un impact sur le fonctionnement de l'école ?
Peter: Grâce au projet d’Airscan, nous avons pu avoir une meilleure vision du fonctionnement de nos nouveaux systèmes de ventilation et faire les ajustements nécessaires pour qu’ils fonctionnent de la manière la plus optimale possible.
Joris: Les élèves ont commencé à travailler sur le sujet, et l’un d’entre eux a même rédigé sa thèse sur la base des résultats du test. Je suis convaincue que les professeurs qui enseignent dans des salles de classe équipées d’un appareil Airscan sont plus conscients de la qualité de l’air que ceux qui n’en ont pas.
Flavie: Nous accordons désormais plus d’attention à la ventilation des salles de classe, qui est importante pour créer un environnement d’apprentissage sain, même pendant les mois d’hiver.
Je suis convaincu que les professeurs qui enseignent dans des salles de classe équipées d’un appareil Airscan sont plus conscients de la qualité de l’air.
Quels sont les conseils et les recommandations que vous allez mettre en œuvre dans l'école pour améliorer la qualité de l'air ?
Tin: Grâce au projet, nous avons remarqué qu’une ventilation intensive pendant les heures de jeu améliore considérablement la qualité de l’air, ce que nous continuerons à faire. Nous continuerons également à utiliser les compteurs de CO2 pour ventiler la pièce lorsque cela est nécessaire.
Joris: Il est utile d’aérer brièvement (pendant une pause) mais intensément. Nous savons maintenant que cela n’affecte pas trop la température de la pièce. Nous cherchons également à savoir pourquoi les concentrations de poussières fines étaient parfois si élevées dans l’une de nos salles de classe. Cela est probablement dû au fait que cette salle de classe n’a pas été suffisamment nettoyée. Nous sommes en train d’y remédier.
Quels sont, selon vous, les principaux obstacles à l'amélioration de la qualité de l'air ?
Peter: Trouver l’équilibre entre le confort (chaleur agréable), la santé (ventilation suffisante) et l’énergie (chauffage). Cela peut s’avérer difficile, surtout pendant les mois d’hiver. Grâce aux données en temps réel que nous avons reçues dans le cadre du projet Airscan, nous avons mis au point une stratégie de ventilation qui consiste à ventiler brièvement et intensivement pendant les périodes de pointe, ce qui permet de perdre un minimum de chaleur tout en garantissant un air intérieur sain.
Tin: Assurer une bonne qualité de l’air lorsqu’il y a beaucoup d’élèves dans un espace confiné n’est pas simple. Surtout en hiver, lorsqu’il fait froid dehors, il est difficile de ventiler suffisamment sans perdre beaucoup d’énergie. Nous constatons également que certains enseignants ont besoin d’un coup de pouce supplémentaire lorsqu’il s’agit de contrôler la qualité de l’air.
Flavie: Les mois d’hiver représentent le plus grand défi pour nous, car il est alors plus difficile de ventiler régulièrement.
Une bonne qualité de l’air n’est pas seulement une question de santé, elle joue aussi un rôle important dans l’attention et la concentration des élèves
Qu'est-ce qui vous a le plus frappé dans ce projet ?
Tin: Une bonne qualité de l’air n’est pas seulement une question de santé, mais joue également un rôle important dans l’attention et la concentration des élèves. Grâce au projet, nous avons pu identifier les pics de pollution (CO2, particules, composés organiques volatils), ce qui nous permettra de les réduire, voire de les éliminer complètement à l’avenir.
Peter: Nous sommes agréablement surpris par la qualité de l’air extérieur, qui est meilleure que prévu. Nous savons également, grâce à une comparaison entre la pollution extérieure et intérieure, que notre système de ventilation parvient à bloquer une grande partie de la pollution particulaire.
Joris: Que les résultats ne sont pas mauvais du tout. La sensibilisation et les efforts conjoints des enseignants et des élèves portent leurs fruits.
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