L'impact sur la qualité de l'air dans son ensemble
La pollution atmosphérique est l’un des problèmes les plus sous-estimés de l’histoire moderne. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la pollution atmosphérique est responsable d’environ 7 millions de décès prématurés dans le monde. Bien que les conséquences sur la santé ne soient pas à négliger, il convient d’avoir une vision plus globale de la situation.
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L'air pollué et votre santé
Chaque jour, les gens sont exposés à divers polluants atmosphériques. Par exemple, l’exposition au dioxyde d’azote a lieu lorsque vous attendez un bus près d’une route très fréquentée. Les poussières fines (particules) provenant de la cheminée de votre salon peuvent facilement pénétrer profondément dans les poumons de l’homme. Enfin, de fortes concentrations d’ozone peuvent provoquer des irritations lors d’une journée d’été chaude et ensoleillée.
La plupart des polluants atmosphériques sont invisibles et n’ont pas d’odeur spécifique. Bien que la pollution de l’air ait de nombreuses sources différentes, les particules sont mesurées en micromètres. Par exemple, les particules sont mesurées en micromètres. Les scientifiques distinguent plusieurs tailles de particules, des PM10, les plus grosses, aux PM1, les plus petites (particules de poussière ultrafines). Plus c’est gros, plus c’est mauvais pour la santé, n’est-ce pas ? Dans ce cas, c’est l’inverse. Plus une particule est petite, plus elle peut pénétrer profondément dans le corps humain et donc plus elle peut faire de dégâts. Parmi les sources susceptibles d’émettre des particules, citons les processus industriels tels que la fabrication du ciment, les voitures électriques et à essence, mais aussi les sources transfrontalières telles que la poussière du Sahara, que l’on peut même trouver en Belgique.
Pollution de l'air et le climat
Le dioxyde de carbone (CO2) est un polluant bien connu et on en parle souvent, sinon tous les jours, sur différents canaux médiatiques, et ce à juste titre. Aujourd’hui, les scientifiques rapportent qu’il faut plus d’une époque pour éliminer les niveaux excessifs de CO2 dans l’atmosphère causés par les activités anthropogéniques. En raison de sa longue durée de vie dans l’atmosphère, le dioxyde de carbone a tendance à s’accumuler et à avoir des effets négatifs à long terme sur l’environnement. Il va sans dire que la réduction des émissions de CO2 est cruciale.
Les polluants climatiques à courte durée de vie (SLCP), composés de carbone noir, de méthane, d’ozone troposphérique et d’hydrofluorocarbures, sont une autre cause importante du réchauffement de la planète et de la pollution de l’air. Ces polluants sont responsables de 30 à 40 % du réchauffement de la planète à ce jour. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils n’ont pas besoin de plus de 100 ans pour se dégrader et que la réduction des SLCP peut donc avoir des effets bénéfiques presque immédiats sur la santé humaine et planétaire. Certains d’entre eux ont également un « potentiel de réchauffement global » (PRG) beaucoup plus important, comme le méthane, qui est 84 fois plus puissant que le dioxyde de carbone sur une échelle de 20 ans.
Pollution de l'air et le climat
Air pollution can significantly affect the way the weather behaves. Particulate matter can reduce the amount of solar radiation that reaches the surface. This affects the amount of water that evaporates and consequently results in cloud formation as well as atmospheric water transport. Moreover, extreme weather periods observed in the last years are also linked to air pollution. Because of different cloud formations, some areas get heavy rainfall in a short period, while others don’t get any water at all. This variability has a big impact on agriculture and biodiversity.
Pollution de l'air et la nourriture
De la même manière que la lumière du soleil atteint la surface pour évaporer l’eau, elle fournit également de l’énergie aux plantes. Les polluants tels que les particules réduisent la quantité de lumière solaire qui atteint les plantes, ce qui leur donne moins d’énergie. En fin de compte, cela entraîne une diminution du rendement de la croissance et une baisse de la récolte alimentaire.
En outre, l’ozone et les pluies acides causées par les NOx et les SOx peuvent endommager les cellules des plantes et affecter la photosynthèse et même la pollinisation.
De l'air pur pour tous
L’air est un élément qui nous concerne tous. Nous avons les moyens de réduire la pollution atmosphérique actuelle à court et à long terme, il suffit d’agir. Le rapport du GIEC indique qu’en réduisant simplement les SLCP, nous pouvons déjà ralentir l’augmentation de 0,6 °C d’ici à 2050.
La qualité de l’air a un impact sur notre santé, le climat, la sécurité alimentaire et bien d’autres choses encore.
Vous avez appris quelque chose ? N'hésitez pas à nous en faire part.
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Denys
Airscan a aidé Denys à réaliser des tests de composés organiques volatils totaux (COVT) et de formaldéhyde après la construction et avant l’occupation, conformément aux exigences de la certification BREEAM, dans un village pénitentiaire récemment construit à Haren, en Belgique.
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Cet article explore les variations saisonnières de la pollution de l’air et l’influence des facteurs météorologiques sur les concentrations de polluants, en se concentrant sur les données du projet « Pure Cities » en Belgique. En analysant des polluants tels que les PM2.5, les PM10 et le NO2, l’étude montre comment la température, l’humidité, la vitesse du vent, la pression atmosphérique et les précipitations affectent la qualité de l’air tout au long de l’année. Les résultats montrent que les niveaux de polluants ont tendance à augmenter pendant les mois les plus froids en raison de l’augmentation du chauffage résidentiel et de la réduction de la dispersion. L’article souligne l’importance de lutter contre la pollution saisonnière par des stratégies ciblées, telles que l’amélioration des transports publics, la promotion des espaces verts et l’alignement des réglementations sur les lignes directrices de l’OMS.